Quelle est votre activité ?
Pascal Chesnais : Nous avons 2 structures de travail adapté, dont un ESAT avec 150 travailleurs en situation de handicap pour un équivalent temps plein agréé à 96 et une entreprise adaptée de 30 salariés pour 25 ETP. Nous avons également des structures d’accompagnement et d’hébergement dont un foyer de 26 places, un accueil de jour avec 7/8 personnes concernées ainsi que près de 80 en hébergement autonome individuel dont près d’une vingtaine en dispositif d’un service de proximité et d’habitat regroupé en inclusion en ville.
En termes de salariés, nous avons 66 personnes pour la prise en charge des personnes en situation de handicap dans leur vie sociale et professionnelle, la tenue du logement et différentes choses de la vie quotidienne.
Le tout représente donc une activité très dense, 24h/24 tous les jours de l’année, avec des bâtiments toujours occupés et des véhicules qui roulent tout le temps…
Pourquoi être venu chez Groupama ?
PC : Pour nous l’accompagnement est d’être assuré avec le bon conseil et le meilleur accompagnement possible. Ce que j’ai pu apprécier au regard de la difficulté rencontrée il y a 2 ans, c’était la réactivité. En peu de temps nous étions rassurés.
Nous avons en effet connu un sinistre en juillet 2017. Un feu s’est déclaré dans notre atelier de torréfaction en pleine nuit. Plus de 57 pompiers sont intervenus, c’était très impressionnant. Il y a eu un nouveau sinistre en avril 2018. Cette fois en cours de production, il était 17h. Cet incendie a pris dans notre torréfacteur. Le souci c’est qu’une fois qu’il y a le feu dedans, ça arrive jusqu’au toit. Quand les pompiers sont arrivés, ça ne brulait déjà plus.
Suite à cela avez-vous renforcé la sécurité sur votre site ?
PC : Avant même le 2ème sinistre, on avait mis en place une alarme incendie avec une alerte sur nos téléphones. On a investi 30 000€, mais sans les conseils de notre assureur.
Là, on a fait le tour avec Mme Catherine Rué, Conseillère Prévention Groupama, sur nos installations, suite au 2ème sinistre sur le torréfacteur. C’est un évènement qui n’était pas logique car il y aurait dû y avoir une procédure d’urgence. A l’initiative de notre assureur, nous avons mis en place des mesures de prévention. Nous avons rajouté des capteurs, une trappe…
Comment cela s’est passé concrètement ?
PC : Mme Rué est venue sur site et on a analysé ce qu'il s’était passé sur notre torréfacteur. On a cherché des solutions sur ce qu'il était pertinent de faire. Nous avons émis des hypothèses d’amélioration et elles se sont toutes avérées réalisables. Nous n’aurions pas fait de la même manière sans le conseil de Mme Rué. Nous sommes allés plus vite seul, mais nous allons plus loin avec elle.
Il y a eu de l’échange. Nous sommes allés au-delà du lieu du sinistre, avec des travaux que nous nous sommes engagés à faire sur plusieurs années. L'assureur pouvait nous laisser tomber vu ce qui était arrivé ! Hors il n’y a pas eu de hausse de cotisation.
C’est un service que vous attendiez de la part d’un assureur ?
PC : Non je ne connaissais pas. Nous aurions pu le ressentir de manière un peu intrusive, mais non car cela s’est fait en bonne intelligence. C’était vraiment un accompagnement et pas d’injonction à faire les choses.
Un grand merci à Pascal Chesnais pour sa disponibilité.
Nous n’aurions pas fait de la même manière sans le conseil de Mme Rué. Nous sommes allés plus vite seul, mais nous allons plus loin avec elle.